« Sous le Signe de l’Espérance : une retraite spirituelle chez les frères de Saint-Jean
Que faire de notre temps?
Le temps d’un week-end, les anciens du collège Vogt ont trouvé refuge dans la maison chaleureuse des Frères de Saint-Jean. Plus qu’une retraite, c’était une quête, de paix, mais aussi d’espérance, dans la perspective de l’accueil de l’Enfant Jésus.
Notre séjour a débuté avec la projection du film « Times Out ». Cette histoire, qui interroge sur la valeur et l’utilisation du temps, a servi de métaphore à nos propres attentes et a nourri des réflexions plus profondes : comment utilisons nous notre temps, qu’est-ce qui compte vraiment ? Ces questions ont trouvé un écho dans les enseignements reçus les jours suivants.
La grâce de l’Espérance…
Les sessions de louanges et d’enseignement furent des points forts du week-end. Le thème de la retraite résonnait avec force : « L’espérance ne déçoit pas » (Romains 5:5). Le frère Kizito nous a guidés dans une réflexion sur la nature même de l’espérance. Pour être véritable, l’objet de notre espérance doit nous manquer, nous apporter du bien et être réalisable, lié intimement à notre vie concrète. Finalement, chacune de nos réflexions nous ramènent invariablement à Dieu, comme étant l’essence même de toute espérance véritable.
Par la suite, avec le père François, nous avons étudié l’évangile selon saint Marc (1:1-8), qui a ouvert un dialogue, révélant que les actes de foi sont véritablement des actes d’Amour qui nous demandent de faire un pas vers Dieu, qui sait se révéler à nous lorsque nous lui en donnons l’opportunité.
… dont la flamme guide notre vie
Le point culminant fut l’adoration du Saint Sacrement. Dans la chapelle baignée de lumière, nous avons été enveloppés par la présence de Dieu. Nos voix s’élevaient en chant et en louange, et ont contribué à créer un moment de communion avec le Divin. C’était comme si, dans cet espace sacré, le temps s’était suspendu, laissant place à une expérience de grâce et de paix intérieure.
La retraite s’est achevée avec la messe qui nous ramenait à la scène de la prédication de Jean-Baptiste. Comme lui, nous étions témoins d’un commencement, celui de notre propre transformation dans l’attente de l’arrivée du Christ.
Nous sommes repartis en emportant avec nous plus qu’un souvenir ; une flamme nouvelle d’Espérance, allumée dans chacun de nos cœurs. Cette espérance guide chacun de nos pas sur le chemin de la vie. »