Nous ne l’avions pas encore entendu à notre départ de St Quentin-sur-Indrois le 23 Juillet dernier. Et pourtant, il ne fallait pas avoir peur en grimpant dans ce bus où l’aventure nous attendait et dans lequel nous allions passer nos deux premières nuits, mais surtout se confronter à nos bouleversements, sortie de soi, chaleur écrasante… Tout nous était promis.
Des moments forts à Pampilhosa da Serra
Enfin, après deux riches journées de ce mini-marathon marial (Lourdes et Fatima), nous pouvions poser nos sacs à Pampilhosa da Serra, magnifique écrin en pleine campagne portugaise, qui allait nous accueillir pour la semaine à venir. Le sourire des villageois, leur charmante petite place et leurs délicieux petits-déjeuners servaient de décor idéal pour un véritable festival Saint Jean délocalisé. Le temps pour nous de fortifier nos nouvelles rencontres et de vivre déjà de nombreux temps forts à l’image des messes au barrage Santa Luzia et du témoignage de Joseph F., musulman irakien converti à la foi chrétienne. Déjà, les retrouvailles avec les prieurés de Taïwan, de Nouvelle-Zélande ou encore des États-Unis nous donnaient un avant-goût de l’universalité des JMJ, avant même de plonger dans le grand bain lisboète.
L’universalité de l’Église à Lisbonne
En arrivant à Lisbonne, la fatigue était déjà présente mais la jeunesse chrétienne du monde entier aussi ! Les grâces pouvaient se mettre à pleuvoir à chaque coin de rue, dans chaque église de la capitale portugaise. Ainsi, les JMJ, c’est avant tout ces rencontres, ces sourires et images échangés, avec la joie d’avoir trouvé un frère chrétien qui vit à l’autre bout du globe, la certitude que quelqu’un en Italie porte désormais avec ma casquette et qu’un autre, au Mexique, porte mon bracelet tricolore. Un bain de foule régénérateur en ces temps où nous pouvons parfois sentir notre foi bien isolée dans nos universités et nos lieux de travail.
Brillons !
La dernière veillée d’adoration, restera particulièrement dans ma mémoire : il faut dire qu’en voyant plus d’un million de jeunes de tous les continents se mettre à genoux d’un seul coup, et faire silence pour un simple morceau de pain exposé à des kilomètres de là, on avait bien des raisons de penser que ce morceau de pain-là ne devait pas être n’importe lequel. Un moment marquant, parmi tant, après lequel il est difficile d’atterrir.
Maintenant nous savons que de belles choses nous attendent, et fort de ce que le Pape nous a enseigné, il ne reste plus qu’à briller !