Site institutionnel FR EN
Frères de Saint-Jean Province de France
PROVINCE OF EUROPE Découvrir la Province Europe Autriche Marchegg Belgique Banneux Italie Rome Lituanie Vilnus Pays-Bas La Haye Utrecht Angleterre Londres Roumanie Bucarest Suisse Genève
PROVINCE AFRIQUE Découvrir la Province Afrique Côte d’Ivoire Abidjan Cameroun Simbock Yaoundé Éthiopie Addis-Abeba Guinée Coyah Sénégal Poponguine Togo Kara Lomé

Posso comer uma fatia de bolo ?

Publié le 30 août 2023

Foucauld, un des jeunes handicapés du groupe d’Agapetos aux JMJ de Lisbonne.

Posso comer uma fatia de bolo ?

Des Jeunes d’Agapetos à Lisbonne

Avec quelques jeunes d’Agapetos (un camp habituellement organisé l’été à la Maison Saint Jean), Foucauld et frère Jean-Paul sont partis aux JMJ avec le diocèse de Nantes, dans un groupe de 58 personnes, celui de la Pastorale des Personnes Handicapées. Foucauld a 20 ans. Ce furent ses premières JMJ. Voici ses impressions recueillies par frère Jean-Paul avant de quitter Lisbonne.

« J’ai adoré faire tant de rencontres, et il y avait un nombre incroyable de fidèles, avec plein de différences.

J’ai fait l’expérience qu’on peut se comprendre même si on ne parle pas la même langue. Par exemple, je peux apprendre à dire : « Posso comer uma fatia de bolo? »[1]  Quand on leur parle dans leur langue, on leur fait plaisir, et ça fait une petite rencontre.

On est allé au jardin botanique de Lisbonne, et on y a rencontré « la Route des Sourires » de Lyon. Leur joueur de saxophone m’a demandé ce que je voulais chanter. J’ai répondu :  ̶  « Santiago ! »  On a bien rit ! C’était aussi une belle rencontre. »

[1] « Est-ce que je peux manger une part de gâteau ? » C’est la phrase la plus longue qu’on ait essayé d’apprendre dans l’espoir de la redire à nos hôtes, si gentils et si touchés par nos efforts.

Le courage de Foucauld à la rencontre du Saint Père

Foucauld a constaté que ce nombre fabuleux de jeunes peut aussi avoir ses inconvénients.
« Il y avait beaucoup de monde pour arriver au lieu de la veillée. Et.. ça me faisait peur… à l’idée de me perdre… Je n’arrivais plus à bouger. Je ne pouvais plus me contrôler. Il a fallu que je sois très courageux pour faire confiance, pour accepter de descendre du car, et pour marcher avec tout le monde. À ce moment-là, j’ai fait confiance en la sainte famille : Marie, Joseph, Jésus…
Après tout cela, à la messe, j’ai été bien récompensé par l’encouragement du Saint Père, quand il a dit, comme le Christ sur la montagne après la Transfiguration : « N’ai pas peur ! »

Maintenant, je suis à l’aise avec le Saint Père, j’ai l’impression de l’avoir rencontré. Il m’a touché au cœur parce qu’il est très courageux. »